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Entretiens sur les routes

"D’où me vient ce besoin de faire du cinéma ?
Très sûrement d'un besoin profond de garder ce qui va disparaître pour le maintenir en vie. Et de trouver un terrain de bataille adapté à mes moyens pour me bagarrer contre la mort et l'oubli.
Et puis aussi un besoin de créer des liens. Entre ce qui est ici et ce qui est ailleurs, entre aujourd'hui et hier, entre les vivants et les morts. Contribuer à maintenir une mémoire qui résiste."


Né à Marseille en 1965, Marc Weymuller écrit et réalise depuis 1989 des fictions ou des documentaires autour de l’absence, des façons d’être au monde marginales, de la disparition et de la perte.
Aujourd'hui, son nouveau film, «La Promesse de Franco / Un figuier sans feuilles» est en cours de post-production et sa sortie est imminente.

 

 

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Quand on emploie l'expression "nouveau peuple" à partir du 17 avril 1975, je peux vous dire ce que cela signifie. Tout comme l'expression "kamtech" qui veut dire réduire en poussière, détruire et effacer toute trace d'une vie humaine.



Rithy Panh est un cinéaste de la mémoire et de la responsabilité, il signe un documentaire et un livre poignants autour de sa confrontation avec Douch, l'un des responsables du génocide cambodgien.
A lire et à voir : L'élimination (Grasset), coécrit avec Christophe Bataille, et le film-documentaire intitulé Douch, le maître des forges de l'enfer.



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J'avais en tête le rêve des grands reporters-écrivains américains, les chroniques de Ring Lardner, les textes d'Ernie Pyle sur l'Amérique des pauvres, les reportages d'Hemingway :
l'idée d'une nouvelle écriture du réel.



Écrivain, essayiste, directeur (et créateur) du festival international du livre et du film Étonnants voyageurs à Saint-Malo, passeur d'univers, nous avons rencontré Michel le Bris à Strasbourg, afin d'évoquer "la littérature-monde" et sa vie d'homme du grand dehors.



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Une seule évidence :​

la mémoire est aussi Histoire, ​sauf qu'on ne la vérifie pas.

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Dans Sarajevo omnibus, Velibor Čolić est un colporteur d’histoires. Il s'arrête sur le passé tourmenté de « sa » ville de Sarajevo.

L'écrivain aime arpenter les trouées de l'Histoire, se glisser entre les interstices des données factuelles. Il dit que c'est là que se niche l'écriture, dans les creux ignorés des biographes.

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