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"A ceux qui, narquois ou éplorés, me disent que je veux déplacer les montagnes,

je réponds que, si tout homme de bonne volonté déplaçait

une ou deux poignées de cailloux,

les sommets de la misère auraient du souci à se faire."

Georges Bogey

Georges Bogey

Georges Bogey vit en Haute-Savoie. Il a été professeur de judo, discipline qui lui a ouvert l’accès de la philosophie et de la poésie de l’Extrême-Orient. Puis, de 1972 à 2002, cadre dans le secteur du Tourisme et de l’Éducation. Il écrit depuis l’adolescence.


Il est l’auteur d’une douzaine de livres dans des genres variés : roman, théâtre, contes illustrés pour enfants, recueils de haïkus, témoignages, récits.

Son écriture se nourrit de ses lectures, du réel observé et de ses rencontres.

Avec Jacqueline, illustratrice, ils publient ensemble des livres pour enfants.

Voyage d'Automne au Japon
 

«Voyager c’est, par-delà les frontières, faire dialoguer les goûts, les couleurs et les idées. Les arômes et saveurs du pays étranger transforment, sans les dénaturer, les arômes et les saveurs du pays natal.»

 

Il y a dans le monde des centaines de pays à découvrir, alors pourquoi aller ici plutôt que là ? Pour Georges Bogey, le choix du Japon s’est révélé par la pratique du judo, discipline éducative qui l’a rendu désireux de connaître son pays d’origine. En allant au Japon, il est parti à la recherche du réel qui a nourri son rêve. Il en rapporte « son » Japon, celui qu’il a découvert et ressenti, où se mêlent tradition et modernité, teinté des feuilles rouges des érables, « ces arbres qui se colorent pour passer du temps auprès des hommes. »

 

 

Voir sur le site des éditions Livres du monde

Les pingouins de Sinandaz
 

Un peu à la manière des Lettres persanes, Georges Bogey fait venir deux « étrangers » dans un univers qu’ils ne fréquent pas habituellement. Ce qui ne va pas sans provoquer quelques interrogations et réactions chez les habitants de Sinandaz, ce petit village des Aravis tiraillé entre la tradition et la « modernité ». 

 

Un beau jour, on ne sait trop comment, deux pingouins font leur apparition sur le rebord de la fenêtre d’un chalet et déclenchent cette étrange maladie qui se produit toujours à l’approche de tous les étrangers : la « questionnite aigue ».

 

Feuilleter les premières pages du livre

 

Lire la chronique de Franck Michel  sur le livre

 

 

La Maison des caméléons

"Karen et sa petite soeur Joy vivaient depuis près de six mois dans un abri délabré construit avec quelques planches vermoulues et des lambeaux de bâche dans le bidonville de la montagne fumante d’Iloilo. Karen avait quinze ans et Joy dix.


La monstrueuse décharge à ciel ouvert était un ensemble de collines putrides dont certaines atteignaient vingt mètres de haut. C’était à la fois le lieu de vie et le seul moyen de subsistance pour des centaines de miséreux déguenillés, crasseux et faméliques qui, tant bien que mal, survivaient ici à l’extrémité ultime de la chaîne de la consommation."

Le promeneur des Aravis​

"Je marche pour écrire. Mes mots ce sont mes pas.
— Vous écrivez dehors, comme ça, en marchant ?
— Oui, si on veut… J’observe les choses, les gens, tout ce qui se passe.
Après je mets tout ça sur papier."


Dans Le Promeneur des Aravis, Georges Bogey dit le cheval, la fourmi, l’orage, le tas de haricots à équeuter, les lieux, les chemins, la montagne, le torrent, les saisons, l’enfance, les gens.



Car, lorsque les choses existent sans être dites, c’est que l’humanité et la poésie sont absentes.

Emboitons son pas, et partons en "promenade" avec lui, entre poésie et philosophie, humour et gravité, mémoire et présent.

Et si ces "récits vagabonds", succession de faits, d’impressions, de sensations, de souvenirs, se déroulent dans le massif des Aravis, c’est parce que l’auteur y vit et le parcourt chaque jour. Mais, comme il le fait en lisant d’autres "promeneurs" (Bashô, Walser…), le lecteur pourra aisément, à la lecture de ces textes, voyager en d’autres lieux.

Cambodge et Khmers Rouges

co-écrit avec Méas Pech-Métral



Une tragédie oubliée 1975-1979.

Le témoignage d'une jeune cambodgienne, Méas Pech-Métral, qui a vécu sous le régime des Khmers rouges, avec sa famille et son peuple, et ce qu'il advint d'eux par la suite. Le parcours de Méas Pech-Métral, au travers de ce livre-témoignage, est ainsi mis en perspective avec la chronologie des événements dans leur résonance historique et humaine. De nombreux documents et photographies, accompagnés d'extraits de carnets de route et de poèmes, permettent une approche intime de l'histoire.

Du 17 avril 1975 au 7 janvier 1979, en trois ans, huit mois et vingt jours, les Khmers rouges ont provoqué, au Cambodge, la mort d'environ deux millions de leurs compatriotes, soit par élimination directe (tortures, exécutions, combats), soit indirectement (épuisement, maladie, malnutrition). Le Cambodge comptait alors environ huit millions d'habitants. C'est donc près d'un quart de la population qui a été décimé.

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